Le capital au XXIe siècle de Thomas Picketty

Le capital au XXIesiècle

Vient de paraître aux éditions du seuil un livre de Thomas Picketty, directeur d’études à l’École des hautes études en sciences sociales : le Capital au XXIe siècle, qui aborde la question de la répartition des richesses et l’évolution des inégalités.

Un essai à lire en priorité en cette rentrée ?

A lire également un interview de l’auteur dans le numéro n°3320 de septembre 2013  de Télérama : Comment combattre les inégalités ? Les réponses de l’économiste Thomas Piketty.

Extrait de l’article de Télérama :

C’est l’essai de la rentrée. Le Capital au XXIe siècle, de Thomas Piketty, directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales, n’est pas seulement le grand oeuvre d’un jeune chercheur (41 ans) : cette somme bouleverse la réflexion sur les inégalités. Piketty décrit, dans une langue accessible, les lois mécaniques et les causes conjoncturelles de la répartition inégale des richesses entre personnes, sur trois siècles et à l’échelle mondiale ! Oui, les inégalités recommencent à se creuser, conclut le chercheur. Pourtant, les politiques disposent de leviers pour réduire la tension, éviter l’explosion qui gronde…

…Que nous réserve l’avenir ?
On ne peut rien prédire avec certitude. Mais si l’on prolonge la tendance actuelle, les plus hauts patrimoines devraient continuer à croître plus fortement que le patrimoine moyen, comme le montrent les classements de fortunes publiés par les magazines Forbes ou Challenges. Dans cette économie-monde, les patrimoines supérieurs à 100 millions, 500 millions ou un milliard d’euros enregistrent en effet une croissance annuelle de 6 à 8 % par an, alors que le revenu moyen mondial, lui, n’a progressé que de 1,4 % par an depuis 1987 ! En France, le nombre et la fortune des rentiers pourraient dépasser, rapportés à la population, ceux qu’on enregistrait du temps de Vautrin. Le pire des mondes conjuguerait d’ailleurs, à mes yeux, le cynisme de Vautrin et la bonne conscience des discours « hyperméritocratiques » dont on nous rebat les oreilles pour justifier les très hautes rémunérations – au détriment, bien sûr, de ceux qui ne sont ni héritiers ni supercadres, c’est-à-dire l’immense majorité de la population.

Un retour au XIXe siècle, en somme ?
La société patrimoniale de l’Ancien Régime ainsi que du XIXe siècle, au moins, ne prétendait pas que les gagnants étaient plus méritants que les perdants…

Comment réparer le système ?… Cliquer ici pour lire tout l’interview

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Un commentaire pour Le capital au XXIe siècle de Thomas Picketty

  1. Chantal BIET dit :

    bonsoir, ce petit mot juste pour vous dire que cet auteur faisait aussi l’objet d’un article dans le supplément du mois d’octobre de Témoignage Chrétien. Bien cordialement.

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